Dans le nouveau quartier du Trapèze
La maison Saint-François-de-Sales est installée au cœur du nouveau quartier du Trapèze – Rives-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, sur les 37,5 hectares des anciennes usines Renault. Ce nouveau quartier compte accueillir 12 000 habitants et 11 000 salariés.
Les matériaux retenus pour son édification sont le zinc rappelant les toits de Paris, le béton, le verre et le bois pour son aspect chaleureux.
Selon l’architecte Jean-Pierre Lévêque du cabinet Brenac & Gonzalez, « La maison Saint-François-de-Sales est conçue comme une enveloppe unitaire dont les percements filtrent la lumière en s’adaptant aux usages du lieu. Il s’agit d’illustrer le sacré et le mystère dont la lumière est sans doute le symbole le plus prégnant : immatérielle par nature, ses variations, ses gammes sont autant de richesses offertes au regard de celui qui sait voir. »
La première pierre de la maison Saint-François-de-Sales à Boulogne-Billancourt a été posée le 23 nov 2012 par monseigneur Gérard Daucourt accompagné de Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt.
Une maison des Familles
Cet espace comprend une maison des Familles ouverte à tous (catholiques ou non) du diocèse. Ce lieu de rencontre et de formation est destiné plus particulièrement aux parents pour répondre aux problématiques qui se posent aux familles aujourd’hui (rencontres autour de la parentalité, groupes de paroles, centre d’information, espace pour les professionnels : médiateurs conjugaux, psychologues, éducateurs…).
Les familles évoluent dans un environnement marqué par la complexité de la vie urbaine et professionnelle, les fragilités psychologiques, les recompositions familiales… Les problématiques liées à l’exercice de l’autorité parentale sont ainsi devenues un sujet de société majeur. Également lieu de formation et de recherche, la maison des Familles propose des modules de formation et un centre de recherche. Des conférences, des débats, des forums et des expositions « grand public » sur le thème de la famille seront organisés sur place.
12 octobre 2014 : Inauguration de la maison Saint-François-de-Sales à Boulogne-Billancourt
Une maison du Doyenné
La maison du doyenné, portée par les quatre paroisses de Boulogne-Billancourt (Notre-Dame-de-Boulogne, Sainte-Cécile, Sainte-Thérèse, L’Immaculée-Conception) « offrira un nouveau visage de l’Église au cœur de la cité », souligne Jack Caillod qui est en charge de son animation.
Lieu d’accueil, de réflexion et d’action œcuménique et interreligieuse, elle proposera des activités alternatives (à ce qui se passe dans les paroisses) à tous ceux qui habitent, travaillent ou étudient alentour.
Ouverte 6 jours sur 7
Opérationnelle 6 jours sur 7, cette maison d’Église tournera avec 40 bénévoles déjà engagés. Son but : « Répondre aux besoins du monde d’aujourd’hui ». Des cas concrets seront abordés tels que l’éthique en entreprise, l’idée étant de promouvoir la doctrine sociale de l’Église. Des événements culturels, des tables-rondes, des débats auront lieu toute l’année sur des thèmes d’actualité. Une aumônerie, en lien avec l’ESSCA (école supérieure de commerce) et l’université Descartes, va donc prendre place dans la maison du doyenné.
« La maison Saint-François-de-Sales ne sera pas une cinquième paroisse », affirmait Mgr Gérard Daucourt, évêque honoraire de Nanterre à l’origine du projet. Pas de messe le dimanche mais le jeudi midi avec des temps de prière quotidiens.
Oratoire de la maison Saint-François-de-Sales
Un oratoire qui peut atteindre 300 places
Un oratoire a été placé au centre de la maison Saint-François-de-Sales. D’une vingtaine de places, il peut être redimensionné par une grande salle attenante de 300 places. Il règne dans cet oratoire une atmosphère accueillante et paisible que confèrent le bois et la lumière. Ces derniers sont semblables à un écrin qui mettrait en valeur les matériaux choisis pour le mobilier liturgique sur lequel le regard doit être concentré.
Le prix de la création 2013
Les Chantiers du Cardinal ont participé à l’aménagement de l’oratoire. La création du mobilier liturgique a fait l’objet du prix de la création 2013 dans le cadre du Grand prix Pèlerin du patrimoine.