Dimanche 12 octobre 2014, à Boulogne-Billancourt, a été inaugurée la maison Saint-François-de-Sales par monseigneur Michel Aupetit, évêque de Nanterre.
Ce nouveau lieu d’église, chaleureux et accueillant, grand projet des Chantiers du Cardinal dans le département des Hauts-de-Seine, est tournée en particulier vers les familles.
12 octobre 2014, bénédiction de la Maison Saint-François-de-Sales par monseigneur Michel Aupetit, évêque de Nanterre.
« Que tous soient invités. Cette maison est un lieu de convivialité, d’accueil inconditionnel. Ici, comme dans les églises, on ne demande ses papiers à personne. On ne demande pas de se convertir, simplement d’être aimé pour aimer à son tour. » Monseigneur Michel Aupetit, évêque de Nanterre
« Un projet s’élabore avec des mots multiples et s’achève avec un seul : Bienvenue ». En ouvrant ainsi la cérémonie d’inauguration de la maison Saint-François-de-Sales, Jean-Pierre Lévêque, architecte de l’agence Brenac et Gonzalez, concepteur du projet, a tout dit. Bienvenue est en effet le maître mot de ce nouveau lieu d’église. Chacun des 600 participants à l’eucharistie du dimanche 12 octobre 2014 l’a ressenti : un esprit souffle dans cette maison d’Amour. « Cinq ans de travail ont été nécessaires et, aujourd’hui, c’est le début de l’histoire que vous allez écrire ensemble », souligne l’architecte.
« Que tous soient invités, poursuit Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre. Cette maison est un lieu de convivialité, d’accueil inconditionnel. Ici, comme dans les églises, on ne demande ses papiers à personne. On ne demande pas de se convertir, simplement d’être aimé pour aimer à son tour ».
« Quelques-uns seront élus, reprend Mgr Aupetit. Ils trouveront ce qu’ils ne cherchaient peut-être pas en entrant. Car dans cette maison de prière, ils pourront également s’instruire de Ta Parole et se nourrir de Tes sacrements ».
12 octobre 2014 : Inauguration de la maison Saint-François-de-Sales à Boulogne-Billancourt
De nombreux membres de l’équipe participent à la procession des offrandes. Sur l’autel, qui a été oint du Saint Chrême, quatre cierges brillent. Entre les murs de béton ou habillés de claustras de bois, résonnent le chant de la chorale et les notes de musique. La jeunesse des nombreux musiciens et chantres qui se relaient au micro est un signe de la vigueur qui anime l’assemblée. Au mur, une Sainte Famille tout en douceur, entourée d’une constellation de portraits, œuvres d’Hélène Leblanc, fait écho à la force du mobilier liturgique qui trouve toute sa dimension dans le lieu ouvert dans sa configuration maximale.
Le jeudi, chaque semaine, à l’heure du déjeuner, une messe est proposée. Ils sont déjà une trentaine de professionnels à se réunir dans l’oratoire. D’autres initiatives ont d’ores et déjà démarré comme le parcours Zachée. « Cinquante-deux participants en bénéficient déjà », souligne Jack Caillod en charge de la maison du doyenné. Après une prière commune, ils échangent par petits groupes. Des propositions sont en réflexion avec la pastorale de la santé, en particulier autour des questions d’éthique.
12 octobre 2014 : Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre, bénit la maison Saint-François-de-Sales à Boulogne-Billancourt
La fraternité évoquée par Mgr Aupetit passe parfois par des initiatives toutes simples comme l’activité « Massages maman-bébé ». « Beaucoup de jeunes mères isolées de leurs parents ne savent pas comment s’y prendre. Elles ont besoin de partager leur expérience avec d’autres mères », souligne Michel Marguet, diacre du diocèse de Nanterre en charge de la gestion financière de la maison. « Nous nous contentons de faciliter l’échange. » En toute gratuité, trente autres professionnels donnent de leur temps sous la responsabilité de son épouse Marie-Christine et de Marie-Agnès Tixier. Ils offrent ainsi une palette d’activités qui ne cherche qu’à se développer au sein de la maison des familles.
Thérèse de Longchamp, bénévole à la maison Saint-Francois-de-Sales
La quarantaine de bénévoles accueillants est sur le pont. Thérèse de Longcamp est enthousiaste : « Quand j’ai arrêté de travailler, j’avais une seule idée en tête : participer à l’aventure de cette maison. Son utilité est évidente. Il faut sortir du cocon dans lequel nous nous complaisons parfois et nous ouvrir sur le monde. »
« Que de chemin parcouru », conclut Pierre-Christophe Baguet, maire de Boulogne-Billancourt. Cette maison est un signal fort envoyé par le diocèse aux familles bien malmenées en ce moment par les politiques ».
Maison Saint-François-de-Sales
Parvis Jean-Paul-II, traverse Guesde, 92100 Boulogne-Billancourt.
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