« Nous souhaitons que les résidents soient reçus comme dans une véritable maison de famille. » Jocelyne Nachbauer, responsable de l’animation
L’inauguration officielle de Notre-Dame-de-l’Ouÿe a eu lieu la veille de la journée Portes ouvertes, le 22 avril 2017, en la présence de monseigneur Thibault Verny accompagné de monseigneur Denis Jachiet et monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, évêques auxiliaires de Paris. Le site a bénéficié du soutien des Chantiers du Cardinal à hauteur d’un million d’euros.
« Nous souhaitons que les résidents soient reçus comme dans une véritable maison de famille. » Jocelyne Nachbauer, responsable de l’animation
Les portes s’ouvrent au printemps dans le cadre bucolique de Notre-Dame-de-L’Ouÿe, près de Dourdan. Et pourtant, depuis le 7 janvier 2017, le site ne désemplit pas. « Nous comptons déjà près de 10 000 nuitées », précise Céline Leblond, en charge de l’administration. De nombreux jeunes des paroisses et des établissements catholiques d’Île-de-France ou des membres de la Communauté de l’Emmanuel se sont déjà réunis sous le préau de cette abbaye, précédemment propriété des Ursulines.
Les travaux ont duré deux ans après que les sœurs ont quitté les lieux en 2012. La réhabilitation d’une dizaine de bâtiments anciens ainsi que la construction d’un nouvel édifice, l’hôtellerie, a représenté un budget de 13,9 millions d’euros (dont une participation des Chantiers du Cardinal de 1 million d’euros). L’ensemble représente 4600 mètres carrés, situés dans un environnement extrêmement préservé sur un vallon de 4 hectares au milieu de la forêt de Dourdan. Son nom est tiré d’une légende selon laquelle un prince érigea un sanctuaire à Notre Dame de l’Ouÿe après s’être perdu en forêt. Il avait été « ouï » et retrouvé par ses compagnons.
« L’objectif, précise Brice Piechaczyk, architecte de l’agence Enia en charge du projet, consiste à recréer une ambiance d’abbaye avec différents espaces dédiés au recueillement, à l’étude, à la détente ». Plusieurs éléments y concourent : l’agrandissement de l’abbatiale où 150 jeunes pourront prendre place, une salle capitulaire faisant office de bibliothèque, une espace de restauration, un espace récréatif sous le préau et la reconstruction du cloître disparu. Nulle cellule de moniale de prévu mais des chambrées de deux à trois personnes offrant 208 couchages.