Curer avant de démonter
À Versailles (78), la première phase de la démolition du presbytère de la paroisse Sainte-Elisabeth-de-Hongrie, devenu vétuste, est terminée. C’était celle du curage qui consiste à nettoyer les éléments non constructifs d’un édifice. « Il s’agit de retirer les structures démontables par les hommes, Yves Bourrut-Lacouture qui gère ce dossier pour le diocèse. On ôte les sanitaires ou encore les parquets et les éléments de béton détérioré. » La deuxième phase de travaux sera laissée aux pelleteuses qui détruiront complètement le bâtiment. « Cela durera quelques jours. »
[VOIR] Le projet de construction dans la paroisse Sainte-Elisabeth
La paroisse fait démolir les vieux locaux avant de reconstruire un seul bâtiment abritant le presbytère et les salles de réunions. (mai 2022) (CDC/JDP)
Juste à côté, les locaux paroissiaux sont encore inaccessibles. Des travaux de désamiantage sont en cours, ajoute Yves Bourrut-Lacouturre en montrant les protections posées derrières les portes. « Ici le curage et la déconstruction viendront un peu plus tard, quand le presbytère sera terminé. »
Début du chantier de démolition du presbytère de la paroisse Sainte-Elisabeth de Hongrie à Versailles, mai 2022 (CDC/JDP)
Prêts à reconstruire dès septembre
« Après avoir préparé les choses, déplacé les lieux… enfin la démolition commence », se réjouit le père Yann Le Lay, curé de cette paroisse versaillaise. Les travaux de démontage vont durer quelques semaines, le père Le Lay espère vite passer à la phase suivante : la reconstruction « au tout début du mois de septembre 2022, avec les équipes l’architecte et les bâtisseurs qui travaillent pour préparer les lieux afin que jaillisse de notre quartier extrêmement vivant ce nouveau centre paroissial ! »
Avant la démolition par pelleteuse, tous les éléments tels que parquets, sanitaires ou portes sont ôtés à la main. (CDC/JDP)
Pour ce vaste qui chantier qui touche toute la paroisse et les fidèles, le diocèse de Versailles apporte le plus gros du financement (2 millions d’euros environ), suivi des Chantiers du Cardinal (250 000 euros). Une souscription paroissiale d’un montant équivalent a été lancée par le père Yann Le Lay, curé, et son équipe du conseil paroissial des affaires économiques.
Jean de Préval
Dans quelques semaines les pelleteuses grignoteront les murs du vieux presbytère. (CDC/JDP)