«L'essentiel sera fait d'ici Noël»

Vue de la grande salle paroissiale dans la maison Saint-Nicolas à Meaux, en octobre 2021. (CDC)
Le père Thierry Leroy, curé de la paroisse de Meaux fait le point sur ce chantier en cours. Pour créer cette maison paroissiale au centre ville, le rez-de-chaussée d’un immeuble est entièrement rénové et complété par une extension à proximité de l’église Sainte-Céline-Saint-Faron.

Le père Thierry Leroy (CDC)
Ce chantier est-il bientôt terminé?
Le chantier avance bien : le gros œuvre se termine, pour le moment les ouvriers posent les enduits. Il reste encore toutes les installations électriques. On espère que l’essentiel sera fait d’ici Noël. Mais nous prendrons sûrement en charge la salle dans le courant de l’année 2022.
Une partie de la maison Saint-Nicolas est déjà terminée et utilisée : celle donnant sur la rue, rénovée il y a quelques mois…
Oui, nous pouvons dire que nous sommes déjà installés dans les lieux; pour l’instant nous avons utilisé cet espace pour faire un secrétariat, l’accueil de la paroisse et les archives.
Les fouilles archéologiques ont provoqué un peu de retard, quel impact cela a-t-il eu sur le chantier ?
Il y a eu environ six mois de retard. Les fouilles ont mis au jour des niveaux d’occupation datant de l’époque gallo romaine, deux périodes du Moyen Âge et du XVIIe siècle. Effectivement, il y avait une route romaine qui passait par ici, et ensuite des religieux, les Cordeliers, se sont installés. Nous sommes certainement sur une partie de l’ancien couvent des Cordeliers. Les fouilles ont révélé quelques sépultures. Cela nous a obligé à modifier le sol de la maison paroissiale dans le jardin. Il a fallu trouver un sol sans fondation c’est-à-dire avec des micro pieux, pour préserver le patrimoine archéologique qui pourrait être fouillé à un autre moment.

Vue de l’entrée de la future maison Saint-Nicolas depuis le square au centre ville. Des bâches installées devant le chantier font état des fouilles archéologiques sur le terrain. (CDC)