Ensemble, préservons le patrimoine religieux

Embellir par l’Art Sacré pour la beauté des Églises

Depuis leur origine, les Chantiers du Cardinal ont soutenu l’art liturgique

et encouragé les artistes à embellir les églises

pour accompagner les célébrations et la prière.

Maîtres-verriers, sculpteurs, mosaïstes, peintres, céramiste…

tous ces artistes contribuent depuis les origines à la beauté des lieux de culte.

 

 

Aujourd’hui encore, les projets d’embellissement et de restauration

des églises et de leur mobilier sont soutenus par les Chantiers du Cardinal.

 

« De belles églises, de belles peintures, de beaux mobiliers, parlent d’eux-mêmes et sont des signes qui permettent une expression, une intériorisation de la foi. » Père Daniel Caruette

En 2012, les Chantiers du Cardinal ont décidé de lancer avec le magazine Pèlerin un prix de la création dans le cadre de leur concours «Le grand prix du patrimoine».
La première édition concernait l’église Saint-Paul-de-la-Plaine à La Plaine-Saint-Denis. Ce prix 2012 avait désigné comme Lauréat Edouard Ropars pour la création d’une croix de chœur et du tabernacle.
Depuis, les Chantiers du Cardinal remettent chaque année un prix de 10 000 € pour la création et la réalisation d’une œuvre d’art sacré.
Les quatre éditions qui ont suivies en partenariat avec le magazine Pèlerin  ont concernées quatre grands projets de construction d’églises soutenus par les Chantiers du Cardinal.

Le prix 2017, remis hors du cadre du Grand Prix a été attribué à la création d’une statue pour la future église Sainte-Bathilde à Chelles (Seine-et-Marne).

En 2019, Les Chantiers du Cardinal ont participé au Grand Prix Pélèrin du Patrimoine, ils ont récompensé le travail de restauration sur une église contemporaine : Saint-Paul-de-la-Vallée-aux-Renards (Fresnes / L’Haÿ-les-Roses).

En 2023, le lauréat du Prix Pèlerin de la Création et de la Rénovation d’Eglises financé par les Chantiers du Cardinal est  le projet de restauration du Chemin de croix der Saint-Médard ( 75005).

En 2024, Prix Pèlerin de la Création et de la Rénovation d’Eglises financé par les Chantiers du Cardinal soutient la restauration du relief de Sainte-Cécile.
Réalisé en briques de grès flammé, matériau emblématique de l’art nouveau, ce haut-relief figure la sainte patronne des musiciens, en pied, vêtue d’une robe richement décorée effleurant de ses doigts délicats le clavier d’un orgue portatif. Autour d’elle, un chœur d’enfants et d’angelots aux fins cheveux bouclés lui présentent des partitions. La scène s’inscrit dans un décor d’architecture, évoquant la Rome des Papes de la Renaissance.

Le relief de Sainte-Cécile installé dans l’église Saint-Gabriel (75019) va être entièrement restauré grâce au soutien des Chantiers du Cardinal  dans le cadre du grand Prix Pélerin du Patrimoine 2024.

Rompant avec l’imagerie saint-sulpicienne, Charles Desvergne renoue avec l’esthétique des grands sculpteurs de la Renaissance. Il évoque Donatello et Michel-Ange dans ce relief parisien et annonce, par son esthétique et le choix d’un matériau moderne, le renouveau de l’art sacré de l’entre deux guerres et des années 30. Après des années à l’extérieur, sous les pluies acides, le relief est aujourd’hui très sale, la couleur est altérée. De plus, avec son déménagement d’un édifice à l’autre, il a été remonté et les joints actuels en béton nuisent à la lecture de l’oeuvre.

Œuvre d’art unique, les moules ayant disparu lors de la Grande Guerre, le relief de Sainte Cécile va bientôt retrouver son éclat et sa lisibilité grâce aux soutiens de nos généreux donateurs et retrouver ensuite une place de choix dans l’église Saint-Gabriel (75019) dont la réouverture a été célébrée par Mgr Laurent Ulrich, début novembre 2024.

Mobilier liturgique et vitraux

Les Chantiers du Cardinal ont soutenu de nombreux réaménagements de chœur et l’installation de vitraux ou de chemins de croix pour des églises qui en étaient dépourvues.

L’art liturgique au XXe et XXIe siècles

Cet embellissement concerne également la rénovation de nombreuses œuvres d’art liturgique placées dans les églises au XXe siècle ou décoraient leur façade. L’époque de l’entre deux guerre a en effet été particulièrement fécondes avec en 1919, la création des Ateliers d’art sacré fondés par Maurice Denis et Georges Desvallières au sein de la Société de Saint-Jean.

Ces artistes n’hésitent pas à se revendiquer du peintre Michel-Ange qui a écrit : « Il est nécessaire à l’artiste de mener une vie très chrétienne ou même sainte pour que le Saint Esprit l’inspire ». Plus tard, les églises bâties dans les années trente comme l’église du Saint-Esprit à Paris 12e ou encore les Saint-Anges-Gardiens à Saint-Maurice (Val-de-Marne) seront embellis de décors tout-à-fait extraordinaires.

L’art revêt alors une telle importance que certains curés comme le père Edmond Loutil, curé de l’église Sainte-Odile à Paris 17e, iront jusqu’à héberger l’émailliste Robert Barriot dans le clocher de son église pendant plusieurs années.

Mobilier liturgique Sainte-Croix-du-Port

Consécration de l’autel, œuvre de Jacques Dieudonné, de l’église Sainte-Croix-du-Port par Mgr Daniel Mabille en 2005.

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