Présentation
« Une pastorale dynamique et vigoureuse ne peut s’épanouir que dans des locaux adaptés et accueillants », déclare Mgr Jean-Yves Nahmias, évêque de Meaux. Sans lieu pour se rassembler, les paroissiens du secteur de Lizy-sur-Ourcq dépendaient jusqu’à présent du bon vouloir des maires qui prêtaient leurs salles communales pour des activités telles que les retraites préparatoires, la préparation aux sacrements, le catéchisme, etc.
Le secteur paroissial comporte pourtant 18 communes à dominante rurale avec de vastes exploitations agricoles, en particulier céréalières. Parmi les paroissiens, les néo-ruraux, des familles venues habiter à la campagne remplacent progressivement les ouvriers agricoles. De nouveaux besoins émergent. Sans lieu de rassemblement, il y a un risque de déchristianisation du secteur.
Cet état de fait ne pouvait plus durer. Face au presbytère où loge le père Henri Imbert, curé modérateur du secteur du Pays de l’Ourcq, s’élevait un bâtiment plus que vétuste. On distinguait des reprises de béton sur le crépi lépreux et des fils électriques pendaient sur la façade. Rasé, c’est sur son emplacement que se construit le nouvel édifice. « En plus des activités paroissiales, nous pourrons faire de cet espace un lieu de fraternité puisqu’une cinquantaine de personnes pourront trouver place dans la grande salle », précise le curé. Des formations sont également envisagées pour « dynamiser la génération qui suit celle qui est encore très présente aujourd’hui ». « La difficulté pour la pratique est l’éloignement, souligne le père Henri Imbert. Il est donc essentiel de proposer des locaux accueillants ».