Important travaux priorisés et organisés
Ont été jugés primordiaux une rénovation et une mise en conformité des accès, un traitement des pathologies destructrices du bâtiment, une réfection du parvis, la restauration des vitraux et verrière zénithales, la réouverture des puits de lumière condamnés, la dépose du faux-plafond, la mise en œuvre d’un système d’affaiblissement sonore, la réfection des réseaux électriques, la rénovation des éclairages, la restauration de la matérialité des bétons, la régulation du chauffage, le traitement des châssis métalliques corrodés et l’isolation de la toiture fuyarde. L’ampleur des travaux impliquait cependant un phasage et un cofinancement.
Trois phases ont été arrêtées. La première consiste à traiter l’étanchéité du parvis, stopper effondrement du mur de clôture, mener une action préventive sur le baptistère, sauver les vitraux de la tribune – c’est le plus gros poste de la tranche -, mettre en conformité l’entrée depuis le parc par le changement des portes principalement, assurer l’évacuation incendie de la crypte, re-étancher la toiture fuyarde et mettre en valeur l’architecture de l’église par un éclairage adapté.
Cette première phase a été estimée, à elle seule, à 580 000 € TDC (toutes dépenses confondues).
Le maître autel
Compte tenu de l’histoire de l’église, du programme de sauvetage, de sa nécessité comme de ce coût, en complément des ressources dégagées par le mécénat, de la solidarité inter-paroissiale du diocèse de Paris, des moyens octroyés par ledit diocèse et des efforts de la paroisse malgré son budget fragile, les Chantiers du Cardinal ont décidé en juillet 2024 d’intervenir. Les Chantiers ne pouvaient se résoudre à voir l’église, dans laquelle ils avaient tant investi depuis sa construction elle-même, se dégrader, et se désintéresser de son sort.
Si son budget parvient bien à être validé par le diocèse et consolidé, la première phase des travaux pourrait être lancée en 2025 et durerait une année environ.
Les phases ultérieures n’en resteraient pas moins lourdes. La phase 2 pourrait consister principalement à éco-rénover les toitures et à supprimer le faux-plafond, avec sans doute une fermeture de l’église, au moins partielle et estivale, et la phase 3 serait consacrée à l’aménagement du baptistère et à la restauration de la matérialité des bétons de l’intérieur de l’église, jadis bruts. Mais tout ceci reste à préciser et surtout à financer. L’ensemble réclamera des moyens substantiels ! Les dons resteront donc cruciaux.
Pour l’heure, les paroissiens, très fiers de leur église, soutiennent leur curé et lui adressent, avant même les travaux qui s’annoncent lourds, de chaleureux remerciements qui le confortent. Ces remerciements sont à partager avec les donateurs des Chantiers.