Un projet de rénovation complète
Un doublage des façades pour mieux isoler le pavillon en cours d’achèvement
Au vu du diagnostic, il a été décidé d’écarter les réparations ponctuelles et les demi-mesures, à terme plus coûteuses, et donc de procéder à une rénovation complète et coordonnée de l’édifice. Les travaux envisagés devaient consister à réparer les marches d’accès, repeindre la sous-face de la toiture, remplacer les tuiles mécaniques, isoler les combles, refaire les habillages en zinc des appuis de fenêtre, ravaler la façade principale, doubler les autres par l’extérieur, remplacer les gouttières et les descentes d’eau pluviale, changer la porte d’entrée, installer des volets roulants à la place des persiennes, substituer de nouvelles fenêtres aux anciennes lorsqu’elles étaient dégradées et remplacer la porte du garage, sous le pavillon et qui sert de buanderie. Il était même décidé pour être complet d’isoler par l’extérieur les pignons latéraux et la façade arrière, chose qui n’avait pas été prévue au départ.
Une des chambres quasiment achevées avec vue sur l’église, toute proche
À l’intérieur, le programme visait à remplacer les faux-plafonds partout (ossatures, plaques et éclairages intégrés), rénover la cuisine du rez-de-chaussée et la salle à manger attenante, traiter les parquets (bureaux, chambres du premier étage, escaliers). Il a aussi été question de repeindre l’ensemble des murs, notamment des cinq chambres du premier étage et des deux chambres ainsi que des deux bureaux du second étage, de refaire évidemment les salles d’eau des deux niveaux d’habitation (plomberie, appareils sanitaires, carrelages, peintures, meubles et luminaires).
Autres travaux importants : la rénovation des tableaux électriques et disjoncteurs, le remplacement des luminaires comme les WC et l’installation de dix-sept radiateurs électriques, à la suite de la dépose de la chaudière au gaz, en fin de vie… Les niches des anciens radiateurs devant être comblées par de l’isolant.
Toutes les pièces devaient garder le même usage à l’exception d’un bureau transformé en oratoire.
La cuisine en cours de rénovation et la niche de l’ancien radiateur en attente d’isolation
Bref, il s’agissait de rénover complètement la bâtisse pour aboutir à un presbytère digne, pour de nouvelles et longues années.
Compte tenu du programme, somme toute assez classique, et pour des raisons économiques, la maîtrise d’œuvre a été prise en charge directement par le département immobilier du diocèse, et, compte tenu l’imbrication des tâches, il a paru aussi plus simple de faire appel à une seule entreprise tous corps d’état à l’issue d’une mise en concurrence. L’objectif était aussi d’aller vite.